MON DRAPEAU

MON DRAPEAU

L’INDÉPENDANCE D'HAITI



En 1697 la signature du traité de Ryswick a fait du tiers de l’ile une colonie française. Ce tiers était devenu la colonie la plus riche. Ils exportaient beaucoup de sucre, de cacao, de café, de pite etc.… Elle était aussi la colonie ayant plus d’esclave noirs, car pour élever la production  à ce niveau, il leur fallait non seulement plus de main d’œuvre que les autres, mais aussi changer plus fréquemment cette main d’œuvre souvent maltraitée, et épuisée. Cette situation a mis Haiti dans une impasse sociale plutôt critique. La société étant de plus en plus divisée ne faisait qu’aggraver la situation. Parmi les blancs, il y avait les grands planteurs, issu en grande majorité de la noblesse en France. Les petits blancs gens pauvre venu à Saint-Domingue dans l’espoir de faire fortune. Les affranchis composés principalement de noirs libre et de mulâtre, les esclaves qui représentaient la majorité en nombre étaient une force que les planteurs blancs faisaient tout pour endormir. L’article 2 du code noir, nous démontre que la France a tout fait pour imposer une religion aux esclaves. Ce que Dieu dans son amour ne fait pas. Ses mobiles n’étaient pas d’évangéliser ces personnes qui plus bas dans le même code noir article 44 étaient considérées comme bien meuble, mais de les inculper une soumission. Ils étaient tous l’un en face de l’autre.
Le tout début de la révolution.

            L’histoire met souvent accent sur des dates précises concernant la révolte et la prise de l’indépendance. Mais en analysant bien la situation des esclaves, on pourrait se demander dans quel groupement d’hommes qu’on ne trouve pas de rebelle ? De personnes qui même s’ils mettent leurs vies en danger n’auraient jamais accepté un  traitement comme celui qu’avaient les esclaves de Saint-Domingue. Les français ont tant bien que mal essayé de combattre ce mal qu’est le marronnage, mais…  on a toujours tendance à parler de la révolution de noirs parce qu’elle a abouti à Haiti « la première république noir libre », mais à bien analyser la situation  chaque classe pensait se révolter à leur niveau, suivant leur intérêts. Les français voulaient se défaire du joug de la France, les affranchis rêvaient de mettre à la  porte ces français qui se prennent pour des Dieux, les esclaves voulaient se sentir libre, travailler pour leur bien-être et ce de sa famille. Ne plus vivre sous les coups de fouet, la menace de la mort et toute autre peine liée à l’esclavage. Autant dire que chaque habitant de cette ile voulait une révolution. Et c’est ce qui a  aidé indirectement les noirs à avoir leur indépendance. Ce phénomène de marronnage a donné naissance à une autre catégorie de gens à Saint-Domingue. Et cette catégorie n’était pas sous l’emprise des français. Ils pouvaient les traquer, mais ne pouvaient avoir aucun contrôle sur leur fait et geste. En plus de tous cela, mentalement ils étaient libres car ils ne recevaient pas l’instruction de la soumission. Ils pouvaient à leur aise préparer une révolte. 

La révolution
Le vrai début du bouleversement de l’île fut  la Révolution française. Le 15 mai 1791, à Paris, l'Assemblée nationale accorde timidement le droit de vote à certains hommes de couleur libres. Cette demi-mesure inquiète les colons blancs de Saint-Domingue qui songent à proclamer leur indépendance. Elle ne satisfait pas davantage les affranchis. Les uns et les autres s'affrontent violemment. Les commissaires de la République française Sonthonax et Polverel se résignent à proclamer la liberté générale des esclaves. Après la nuit du 22 et 23 Aout avec la révolte des esclaves noirs, les affranchis n’ont pas hésité à s’allier avec les noirs qui étaient s l’époque la force en nombre. C’est a partir de ce moment que les français ont commencé a perdre le contrôle.
Le 8 juillet 1801, Toussaint Louverture proclame l'autonomie de l'île et se nomme Gouverneur général à vie de la nouvelle République. Le Premier Consul ne goûte guère cette initiative. Il arme une puissante expédition pour y mettre fin. Son échec permettra aux successeurs de Toussaint Louverture de proclamer leur indépendance pour de bon le 1er janvier 1804.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Duplan

Duplan