Haiti avant Christophe Colomb
Avant 1492, l’ile d’ayiti, quisqueya ou boyo était habitée par les arawak. L’histoire rapportait que ce peuple avait une culture propre à eux, une forme d’éducation, une croyance très différente des européens. Ils cultivaient la terre, pratiquaient la chasse et surtout ils avaient tendance à adorer tous les éléments de la nature. Ils adoraient le soleil, la lune, les eaux etc.… ils n’étaient civilisés du moins c’est ce que les européens affirment, (un autre débat sur la définition de la civilisation) mais ils étaient heureux.
Et Christophe Colomb arrive…
En 1492, un événement spécial se produisit. Trois navires magistraux, accostaient sur leur rivage. Wow !!! Qui étaient ces personnes ? Des hommes ? Des dieux ? Des extras terrestres ? Ils ne le savaient pas et ils les ont quand même accueillis dignement. Ils leur offraient de l’or, leur or. Ils les aidaient à construire le fort. Il faut dire qu’en regardant cet aspect de cette réalité on ne saurait parler d’un peuple barbare. Ils ont vite socialisé avec ces inconnus, ces étrangers qui ne leur ressemblent même pas en apparence. Ceci prouve que ces hommes étaient confiants, ouverts, naïfs. On peut imaginer la déception de ce peuple après le retour de Christophe Colomb sur l’ile. Car à partir de cette date on peut vraiment parler d’une occupation espagnol officiel.
L’occupation française un tournement radicale de la culture.
En 1665 la France a occupé officiellement le tiers de l’ile qu’ils ont baptisé Saint-Domingue. A partir de la régnaient sur cette partie de l’ile un autre air, un air d’exploitation, d’esclavage beaucoup plus poussé que pendant la colonisation espagnole. Les premiers habitants ne pouvant survivre à cette galère, mouraient considérablement pendant la colonisation espagnole, ils ont décidé sous l’influence de Las casas d’acheter les noirs en Afrique pour servir de main d’œuvre. Avec la colonisation française, l’importation des noirs a été augmentée considérablement, vu que les français avaient de très grandes ambitions en la matière. Il fallait trouver une solution pour l’exploitation, car les français engagés et le peu d’esclaves qui avaient a l’époque ne sauraient à eux seuls faire de l’ile la « perle des Antilles Pour augmenter cette main d’œuvre les français ont comme déporté une partie de l’Afrique sur l’ile. Et c’est à partir de cet instant que la fécondation de cette haiti que nous connaissons tous aujourd’hui a été faite. Ces africains qui étaient en plus grand nombre à l’époque n’étaient pas eux même homogènes, car ils venaient de tribus différentes.
La société de Saint-Domingue pendant l’occupation française.
Pendant l’ère de la colonisation française, la société de Saint-Domingue était divisé en trois grandes classes sociales ou groupement sociaux les blancs, les affranchis et les esclaves. Et cette division de la société était la base même de la réussite de cette ile considérée à l’époque comme la plus riche colonie française.
Les blancs
Cette classe était essentiellement constituée de français. Une classe d’hommes libres propriétaires et qui tenaient en leur possession le pouvoir et la richesse de cette colonie.
Les affranchis
Les affranchis c’étaient des personnes qui ont été esclaves, engages ou de sang esclave et qui jouissaient du privilège d’être libre. Ils constituaient la classe moyenne de la société coloniale. Cette catégorie de personnes était elle-même subdivisée en 3 tranches
1- Les affranchis blancs, ceux la n’étaient pas propriétaires. C’était des français qui ne pouvaient pas payer leur entré à Saint-Domingue. Ils sont quand même entres aux pays, mais comme esclave pour une durée de 3 ans. On les surnommait aussi les petits blancs.
2- Les mulâtres qui étaient enfant de blancs et d’esclaves. Qui dans majeure patie des cas étaient libéré a leur naissance.
3- Les affranchis noirs, ne sont que des esclaves qui sont arrivés soit à acheter leur liberté, soit bénéficier de la bonne volonté d’un maitre. Cette catégorie là était en très petite quantité.
Les Esclaves
Les esclaves étaient soit des noirs venu d’Afrique, soit des enfants d’esclave, soit des esclaves engagent. C’était cette catégorie de personnes qui n’avaient pas de doit dans la colonie. C’était comme des machines, une force travailleuse qui permettaient à la colonie de grandir économiquement. Des personnes qui ont été arrachés à leur terre natale, travaillant sans salaire et très souvent maltraités par leur maitre, vous pouvez imaginer la douleur psychologique que peut endurer ces personnes. La frustration très souvent cachée par désire de survivre
Il y avait plusieurs catégories d’esclaves
1- Esclaves engagés : c’étaient des blancs qui étaient en esclavage pour une durée de trois ans.
2- Esclaves domestique : ces esclaves travaillaient dans des maisons. Ils faisaient des travaux domestiques et ont souvent l’occasion d’apprendre a lire et a écrire
3- Esclaves des champs : ils travaillaient dans les champs sous la supervision d’un bourreau, qui était lui-même un esclave. Cette catégorie est souvent la plus opprimée, maltraitée et étaient en plus grand nombre.
Ce bref résumé de l’histoire de la colonisation de cette terre, nous permet d’avoir un regard nouveau sur la culture de ce pays. On dit toujours que Haiti a un problème d’identité. Que le pays n’arrive pas à avancer parce que le peuple ne sait qui il est. Il ne peut pas s’affirmer. Nous voulons avec ce bref regard sur l’histoire attirer votre attention sur des faits exacts qui nous montre la provenance exacte de la culture de ce pays. Des faits qui nous aideront à mieux cerner les effets culturels de ce pays. Un peuple qui depuis sa construction a été confronté a plusieurs types de gens, plusieurs cultures totalement différentes sans aucun point commun. Même au niveau de la langue, on peut dire que Haiti a fait sujet de grand débat, qui se situent principalement sur l’existence d’une langue propre à ce peuple. Beaucoup de questions ont fait surface, comme si le pays a une langue propre, si le créole haïtien est une langue à part entière, si le français peut être considéré comme une des langues officielles du pays vu que la majorité de la population ne parle pas français. Ce sont la des interrogations qui prouvent que le cheminement de la colonisation a une main prise sur tous les aspects de ce pays, les mœurs, les vices, la religion, le langage, les comportements. Une culture mélangée dès le départ (Premier habitant, espagnol, francais, africain).
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